En Provence

Plongée dans les gorges du tarn avant Florac et traversée des vallées cévenoles. Nous sommes en montagne et la route n’en finit pas de dérouler ses lacets. Le parc des Cévennes nous dévoile sans retenue toutes ses nuances de vert. Retour en plaine et cap sur Nimes. Au sud Est les petits cumulus annonciateurs de beau temps surplombent l’horizon entre des taches d’un bleu profond. 

Nous décidons de faire un petit pèlerinage aux Baux de Provence. Un camping cariste sarthois en repart, il nous donne son ticket de stationnement. Sympa. C’est 5 € pour stationner la journée entière jusqu’à 20H00.Nous entrons dans le village par la porte de l’Eyguière située au bout d’un long escalier qui monte le long de la roche. Françoise écume les boutiques et nous dégustons avec plaisir les produits sucrés et salés régionaux.

 Route vers l’Ouest et Comps pour l’étape du jour au bord du Gardon.

Jeudi matin, ciel bleu et température douce. Nous sommes dans le Sud…

les photos concernant cet article seront mises en ligne ultérieurement, la liaison 3G étant difficile ce matin.

Au coeur du Gévaudan

Montée à 1200 m et passage du tunnel du Lioran hier après midi. A sa sortie, nous découvrons quelques plaques de neige de chaque coté de la route. Puis, nous faisons route sur Mende par la D206 à travers les hauts plateaux de La Margeride entre Lot et Truyère. 

16h30, nous posons notre Bil au bord du Lot à Mende. Quelques courses pour nous ravitailler à l'Intermarché juste à coté de notre aire et achat de gateaux pour fêter dignement l'anniversaire de Françoise.
Nous sommes juste à quelques encablures du pont Notre-Dame qui date du XIIème et dont la voute de 22 m est haute de 7 m. A noter qu'il n'a jamais été emporté par les crues.

Nous décidons de passer la soirée et la nuit à Mende la Corrézienne.

Extrait du site de la ville :

Des hauteurs surplombant la ville, nous découvrons une charmante cité, blottie autour de sa monumentale cathédrale gothique. L'omniprésence de cet édifice religieux nous donne les clés de l’histoire de Mende ; elle symbolise la toute puissance des évêques et raconte les origines de cette ville de pèlerinage qui a grandi autour du tombeau de Saint Privat. Au fil du temps... Au IIIe siècle, les habitants du Gévaudan sont les Gabales. Privat, leur évêque refusant de livrer son peuple aux Alamans sera martyrisé, selon la légende populaire, et jeté du haut du mont Mimat dans un tonneau hérissé de clous. Au Moyen Âge, la situation géographique de Mende, entre le Languedoc et l’Auvergne, favorise le commerce et l’artisanat. Elle devient alors une cité prospère puis une ville puissante. Au Xe siècle, l’évêché a son siège à Mende. L’évêque Aldebert III du Tournel se rend maître de la ville au XIIe siècle et l’entoure de remparts. En 1161, il est le premier du Languedoc à rendre hommage au roi de France, Louis VII, qui lui accorde dans une bulle d’or les pouvoirs temporels. Afin de résoudre leurs différends, en 1307, l’évêque et le roi signent un acte de paréage pour définir les terres du roi, celles de l’évêque et les terres communes. L’évêque de Mende devient comte du Gévaudan, Mende, une principauté ecclésiastique. La ville connaîtra de sombres heures pendant les guerres de religion. Malgré la réforme protestante qui convertit une partie du Gévaudan, Mende reste fidèle à la foi catholique. Sa devise vient de là : "Les ténèbres ne m’envahiront point", son blason également "le soleil rayonnant". En 1581, le capitaine huguenot Mathieu Merle s’empare de la ville, décime le clergé et en 1581 détruit la cathédrale. La peste venue de Marseille en 1721 franchit les portes de la ville pour y mener sa funeste destinée. Cette terrible maladie contagieuse est une des causes de la destruction des remparts "pour que l’air circule mieux". La ville la plus peuplée et la plus puissante du Gévaudan devient le chef-lieu du département de la Lozère à la Révolution. Au XIXe siècle, Mende est le premier chef-lieu entièrement éclairé à l’électricité (1888); dans le même temps, elle voit son industrie textile décliner puis disparaître au XXe siècle.

De pays Nantais en Auvergne

Le chateau d'Aymeric de Nieul

Dimanche 26 mai nous piquons Sud Est vers Poitiers et Nieuil l’Espoir où une pause dans l’après midi nous permet de découvrir le bois des Renardières après que Françoise se soit livrée au service des vidanges. La 147 nous mène vers Lussac et Moulismes où nous constatons que l’aire est désormais quasiment impraticable, l’humidité au sol est trop importante. Nous abordons le Limousin et décidons de faire étape à Neuil sous le château, propriété de la commune. Aucune réception télé, nous visionnons « Les caprices d’un fleuve », le film de B. Giraudeau nous emmène vers les rivages africains…

Notre quatrième jour de voyage nous porte vers Uzerche pour le déjeuner sur les pas de Simone de Beauvoir qui a séjourné ici  sur les bords de la Vézère. L’aire à proximité de l’ancienne gare dispose de prises 220V gratuites, c’est suffisamment rare pour le souligner. Des britanniques ont sorti leurs fauteuils et lézardent au soleil tandis que nous faisons un sort à notre roti de dindonneau et à son duo de crudités.

Uzerches

 Un petit café et nous quittons la transcorrèzienne pour aborder le Cantal. Les conifères apparaissent le long de la route et au détour d’un virage les monts du Cantal avec leurs sommets enneigés nous font douter de notre itinéraire. Serions nous de retour en Laponie suédoise ? Traversée d’Aurillac et escale à Vic sur Cère que nous connaissons pour nous y être arrêtés le dimanche 9 septembre 2012. Fin mai, le village est dans un vert profond qui noie toute la vallée. L’hôtesse de l’office du tourisme nous précise qu’il a neigé abondamment vendredi dernier et le col du pas de Peyrol est fermé à la circulation. Les vieilles demeures (XVIIème) de Vic ont leurs pierres chauffées par le soleil, nous avons 26° à bord et Floki apprécie ses ballades le long de l’Iraliot, le ruisseau qui descend du plateau de Coyan

Au domaine de la Tucauderie

entre deux allemands...

Nuit ventée sur la pointe du roc entre deux allemands. Avis de grand frais et les nombreux grains avec des rafales à 8 nous ont rappelé les vents violents du cap St Vincent au Portugal. Nous étions par le travers face au vent du Nord mais celui-ci a fini par mollir au milieu de la nuit.

 Arrêt déjeuner sur l’aire de la Lande au nord de Rennes et nous faisons une pause au Grand Fougeray pour faire nos services suivis d’une promenade au pied de la tour Duguesclin. Le restaurant, ancienne propriété d’un armateur malouin, a sorti les tentes sur sa terrasse…

Floki inspecte les vignes

Au grand calme au milieu du Domaine

Arrivée vers 16h00 au domaine de la Tucauderie. Vincent LE ROCH nous accueille fort gentiment et nous propose si nous le souhaitons de nous retrouver vers 18h30 pour une dégustation de sa production viticole. Heureusement, notre bil n’est qu’à une trentaine de mêtres… Le domaine s’étend sur 16 hectares et les vignes couvrent l’ensemble du plateau au dessus de Mouzillon. Ce matin longue promenade avec Floki entre les interminables rangées de vignes. Nous sommes dimanche le soleil est au rendez vous au sud de la Loire.

E015 - Vers le Sud

Après le passage du Rio Tajo, halte au milieu de la sierra de San Pedro

Nous partirons pour notre 15ème échappée dans quelques jours. Notre Bil (de Husbil - littéralement  "maison mobile"  en suédois) ne partira pas cette fois à la rencontre du soleil de minuit.

Les routes du Sud devraient cependant nous mener vers des contrées lumineuses. Au programme, le Lubéron, l'arrière pays Provençal  le midi Toulousain, le pays Basque... A la poursuite d'Hélios.

Nous mettons à profit la grande liberté que permet le voyage en camping car. Si l'ensoleillement n'est pas vraiment au rendez vous dans les terres de France parcourues, nous passerons les Pyrénées pour retrouver la sierra espagnole, voire le sud Portugal...

Notre road book est également consultable sur smartphone. 
La plateforme Blogger a prévu une version allégée du site.