mercredi 29 mai 2013

Au coeur du Gévaudan


Montée à 1200 m et passage du tunnel du Lioran hier après midi. A sa sortie, nous découvrons quelques plaques de neige de chaque coté de la route. Puis, nous faisons route sur Mende par la D206 à travers les hauts plateaux de La Margeride entre Lot et Truyère. 

16h30, nous posons notre Bil au bord du Lot à Mende. Quelques courses pour nous ravitailler à l'Intermarché juste à coté de notre aire et achat de gateaux pour fêter dignement l'anniversaire de Françoise.
Nous sommes juste à quelques encablures du pont Notre-Dame qui date du XIIème et dont la voute de 22 m est haute de 7 m. A noter qu'il n'a jamais été emporté par les crues.

Nous décidons de passer la soirée et la nuit à Mende la Corrézienne.


Extrait du site de la ville :


mende-g
Des hauteurs surplombant la ville, nous découvrons une charmante cité, blottie autour de sa monumentale cathédrale gothique. L'omniprésence de cet édifice religieux nous donne les clés de l’histoire de Mende ; elle symbolise la toute puissance des évêques et raconte les origines de cette ville de pèlerinage qui a grandi autour du tombeau de Saint Privat.

Au fil du temps...

Au IIIe siècle, les habitants du Gévaudan sont les Gabales. Privat, leur évêque refusant de livrer son peuple aux Alamans sera martyrisé, selon la légende populaire, et jeté du haut du mont Mimat dans un tonneau hérissé de clous.
Au Moyen Âge, la situation géographique de Mende, entre le Languedoc et l’Auvergne, favorise le commerce et l’artisanat. Elle devient alors une cité prospère puis une ville puissante. Au Xe siècle, l’évêché a son siège à Mende.
L’évêque Aldebert III du Tournel se rend maître de la ville au XIIe siècle et l’entoure de remparts. En 1161, il est le premier du Languedoc à rendre hommage au roi de France, Louis VII, qui lui accorde dans une bulle d’or les pouvoirs temporels.
Afin de résoudre leurs différends, en 1307, l’évêque et le roi signent un acte de paréage pour définir les terres du roi, celles de l’évêque et les terres communes. L’évêque de Mende devient comte du Gévaudan, Mende, une principauté ecclésiastique.
La ville connaîtra de sombres heures pendant les guerres de religion. Malgré la réforme protestante qui convertit une partie du Gévaudan, Mende reste fidèle à la foi catholique. Sa devise vient de là : "Les ténèbres ne m’envahiront point", son blason également "le soleil rayonnant".
En 1581, le capitaine huguenot Mathieu Merle s’empare de la ville, décime le clergé et en 1581 détruit la cathédrale.
La peste venue de Marseille en 1721 franchit les portes de la ville pour y mener sa funeste destinée. Cette terrible maladie contagieuse est une des causes de la destruction des remparts "pour que l’air circule mieux".
La ville la plus peuplée et la plus puissante du Gévaudan devient le chef-lieu du département de la Lozère à la Révolution.
Au XIXe siècle, Mende est le premier chef-lieu entièrement éclairé à l’électricité (1888); dans le même temps, elle voit son industrie textile décliner puis disparaître au XXe siècle.

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